La classification en stades I, II, III et IV qui se base sur la présence de lésions, d’adhérences pelviennes et sur la localisation de la maladie, est de moins en moins utilisée, au profit d’une catégorisation en trois principaux types d’endométriose :

  1. L’endométriose pelvienne superficielle (ou endométriose péritonéale) pour l’endométriose localisée à la surface du péritoine (tissu qui tapisse et qui soutient tous les organes de l’abdomen et de la région pelvienne).
  2. L’endométriose ovarienne (endométriome) qui forme le plus souvent un kyste de l’ovaire avec un contenu liquidien.
  3. L’endométriose pelvienne profonde (ou sous péritonéale qui s’infiltre à plus de 5 millimètres sous la surface du péritoine [Nisolle 1997, Rea 2020, Crepin 2021]*. C’est l’endométriose profonde qui touche les ligaments qui fixent l’utérus (ligaments utéro-sacrés), les replis du péritoine en arrière du vagin (cul de sac vaginal postérieur), l’intestin (principalement le rectum), la vessie, ou bien les uretères. L’endométriose peut aussi concerner directement l’utérus (on parle alors d’adénomyose), avec infiltration directe du muscle utérin (myomètre) par l’endomètre.

La diversité des localisations et implantations de l’endométriose expliquent l’hétérogénéité et la très grande variabilité individuelle de la maladie.


Date publication : mai 2022