Si l’endométriose reste une maladie essentiellement gynécologique, les autres localisations, l’évaluation de son retentissement et son traitement nécessitent une prise en charge coordonnée et pluridisciplinaire. Le parcours de soin partira souvent des médecins généralistes, des gynécologues ou des sage-femmes. Les radiologues et échographistes dans les centres d’imagerie, détermineront la localisation des lésions. Les gastroentérologues, les urologues interviendront dans le bilan d’extension des lésions.

Au-delà du traitement de première intention, les chirurgiens interviendront en cas de diagnostic difficile, de complications ou bien de traitement antalgique d’efficacité insuffisante.

En termes de dépistage, les médecins du travail, les infirmières scolaires auront un rôle majeur d’information préventive sur la maladie.

Enfin, les kinésithérapeutes et les ostéopathes vont aider à lutter contre la douleur en assouplissant les ligaments et en aidant à contrôler la posture du corps et du bassin. Les centres antidouleurs pourront par ailleurs intervenir dans la mise en place et le suivi du traitement antalgique. Les diététicien(ne)s ou nutritionnistes pourront également aider chaque patiente à concevoir un régime adapté et pauvre en aliments pro-inflammatoires.

Le Ministère de la Santé [Communiqué EndoFrance 2019]* et la Présidence de la République [Communiqué FRE 2022, Elysée 2022]* se sont engagés sur des actions de mobilisation et de formation initiale et continue des professionnels de santé concernés afin de lutter contre le sous-diagnostic et la méconnaissance de l’endométriose. Des actions de dépistage précoce et préventif, des programmes de recherche seront par ailleurs déployés en ce sens, ainsi que la création de filières territoriales de soins et de dépistage.

Date publication : juillet 2022

*Références bibliographiques