Véritable préoccupation de santé publique et de société, l’endométriose concerne jusqu’à 10% des femmes en âge de procréer [Chapron 2019, Shafrir 2018, Zondervan 2020]*. La définition de l’endométriose est la suivante. Cette maladie gynécologique doit son nom au fait qu’elle se caractérise par la présence, en dehors de la cavité utérine, d’un tissu semblable à celui de la muqueuse de l’utérus (endomètre)[Leyland 2010]*.

L’endométriose se révèle classiquement par des douleurs de règles, dans la région abdomino-pelvienne, dues à un processus inflammatoire sous dépendance des œstrogènes (hormone sécrétée par les ovaires) [Symons 2018]*.

C’est une maladie courante, mais qui peut évoluer vers une chronicité douloureuse et invalidante. Outre un risque majoré d’infertilité [Johnson 2013, Prescott 2016]*, elle peut exposer à des complications, notamment gynécologiques, digestives ou urinaires [Crepin 2021, Taylor 2021]*. L’impact de cette maladie sur la vie sociale, familiale et professionnelle des femmes concernées est important [Bulun 2019, Nnoaham 2011]*. L’endométriose doit donc faire l’objet d’un diagnostic précoce, d’une prise en charge adaptée et d’un suivi faisant intervenir différents professionnels de santé.

Date publication : avril 2022

*Références bibliographiques