Douleurs digestives, douleurs urinaires, infertilité, fatigue chronique…

Selon les localisations de l’endométriose, principalement autour de l’utérus, les douleurs abdomino-pelviennes et les dyspareunies peuvent être associées à d’autres symptômes.

Au niveau digestif, si l’endométriose touche le rectum, elle peut induire des douleurs lors de l’évacuation des selles (dyschézies) ainsi que des saignements (rectorragies).

S’il y a atteinte des uretères ou de la vessie, il peut survenir des douleurs lors de l’émission des urines (mictalgies), ou bien il peut être observé la présence de sang dans les urines [Bulun 2018, Johnson 2013, Leyland 2010]*.

L’endométriose peut parfois même s’étendre au muscle utérin lui-même, on parle alors d’adénomyose.

Outre la possible atteinte des ovaires, l’endométriose est associée à un risque d’infertilité dont l’importance dépend de la sévérité et de l’étendue de la maladie [Johnson 2013, Meuleman 2008]*. Une étude à large échelle, a montré que les femmes présentant une endométriose ont un risque doublé d’infertilité [Prescott 2016]* et jusqu’à 50% des femmes infertiles ont une endométriose [Zondervan 2018, Giudice 2010]*.

Par ailleurs, pour certaines patientes le caractère récurrent des symptômes peut conduire au fil du temps vers une fatigue chronique [Kennedy 2005]*, vers une anxiété ou vers une dépression [Chen 2016]*.

Date publication : avril 2022

*Références bibliographiques