Le rôle de la médecine intégrative

La prise en charge de l’endométriose ne doit pas s’arrêter aux seuls aspects médicaux et chirurgicaux, et peut être complétée par d’autres approches thérapeutiques.

Par son effet antalgique et décontractant, l’acupuncture (médecine traditionnelle chinoise), peut soulager les patientes, améliorer leur qualité de vie et diminuer le recours aux médicaments antalgiques [Mira 2018, Xu 2017, Lund 2016]*.

La pratique du yoga, (discipline d’origine indienne) propose de son côté de travailler des postures relaxantes et des exercices respiratoires pour décontracter l’utérus et adapter la circulation sanguine afin de mieux gérer l’inflammation douloureuse et le stress. [Gonçalves 2017]*.

Par ailleurs, les thérapies comportementales et cognitives ou les techniques de méditation en pleine conscience peuvent aider les patientes à mieux vivre avec la maladie. Cependant, l’efficacité réelle de ces thérapeutiques complémentaires doit encore être évaluée et confirmée par des études cliniques rigoureuses [Horne 2017 Mira 2018]*.

L’endométriose ne contre-indique aucun sport, cependant la pratique d’activités physiques telles que la natation ou la marche, plutôt moins traumatisantes que les sports de contact, permettront d’assouplir en douceur le bassin.

Enfin, il conviendra d’adopter une alimentation équilibrée et pauvre en nutriments inflammatoires, riche en fruits et légumes, en vitamine D, et en oméga 3 [Halpern 2015]*.

Dans toutes les situations, l’approche thérapeutique de l’endométriose doit ainsi être pluridisciplinaire et adaptée au cas de chaque patiente, tout au long de son parcours de soins.

Date publication : juin 2022

*Références bibliographiques